La moxibustion est historiquement très liée à l’acupuncture. Cette technique consiste à utiliser la combustion de l’armoise séchée et vieillie pour chauffer certains points d’acupuncture ou certaines zones du corps.
Le Huangdi Nei Jing, pilier de la compréhension médicale chinoise, évoque la méthode curative Bienjiu (砭灸), où les moxas se trouvent représentés. Le XVIIe siècle voit l'introduction des moxas en Europe, encensés par la plume de nombreux auteurs français, utilisés avec finesse dans le traitement d'affections telles que la goutte.
En 2010, l'UNESCO inscrit la moxibustion au patrimoine culturel immatériel de l'humanité, aux côtés de l'acupuncture, consacrant ainsi ces pratiques millénaires dans le patrimoine médical mondial.
Le plus souvent, l’armoise se présente sous forme de cigares. On chauffe à distance raisonnable certaines zones du corps et certains points d’acupuncture. On appelle cette méthode “la moxibustion indirecte”. Mais on l’utilise également sous forme de lignes ou de cônes, posés à même la peau ou sur des rondelles de gingembre, du sel, ... On appelle alors cela, la moxibustion directe, ou moxibustion grain de riz lorsque l’on brûle à répétition de très petites quantités de moxa sur des zones très précises. Enfin, on trouve des techniques d’acupuncture consistant à placer du moxa sur le manche de l’aiguille permettant à la chaleur générée de pénétrer directement et plus en profondeur dans le point d’acupuncture.
La chaleur dégagée par le moxa est très particulière. En effet, les propriétés de l’armoise permettent une chaleur douce et très pénétrante. Quiconque ayant déjà essayé vous le dira, la chaleur ressentie n’a rien à voir avec celle d’une bouillotte, d’une flamme, ou même d’une lampe. Et c’est ce qui rend le moxa unique et très précieux pour certains symptômes. Par exemple, dans certaines formes de dysménorrhées, certains troubles digestifs, rhumatismaux, … On s’en sert également pour tonifier l’énergie vitale d’un individu, ainsi la moxibustion permet, à titre préventif, de renforcer les fonctions de l’organisme et de maintenir son équilibre.
L’inconvénient principal de la moxibustion est la fumée dégagée par l’armoise. C’est pourquoi il a été mis au point des moxas sans fumée ou même des lampes minérales, simulant les effets de l’armoise. Même si on gagne en ergonomie, il faut reconnaître que l’armoise reste plus efficace, mais dans le cadre d’un traitement régulier fait par le patient lui-même, cela peut devenir très pratique.
Mais la moxibustion possède surtout de nombreuses qualités. Elle stimule l’énergie, renforçant le système immunitaire et régularisant la digestion. Elle est souvent d’un grand renfort dans certains désordres gynécologiques, et on l’utilise également pour enrichir l’énergie vitale permettant de lutter contre l’infertilité. En appliquant un traitement régulier de moxas, on soulage les douleurs rhumatismales en stimulant la circulation et la lubrification dans les articulations.
Le patient, sous les conseils et les consignes de son praticien, peut utiliser lui-même la moxibustion, ce qui permet une action profonde et durable. Ce qui en fait un allié de choix dans un large panel de situations.
Tout comme pour l’acupuncture, le massage Tuina agit sur le système méridien. Il permet donc non seulement d’avoir une action sur les structures du corps avec des techniques exercées sur les muscles, les fascias ou les articulations mais également, par l’intermédiaire des méridiens, d’agir sur les fonctions plus profondes ainsi que sur les émotions. Il est à l'origine de nombreux systèmes de massage actuels.
Expérimentée depuis plus de 3000 ans, la pharmacopée dispose d’un extraordinaire volume d’écrits, recensant les différentes substances, leurs modes de préparation, leurs effets, leurs combinaisons, … La pharmacopée Chinoise comprend plusieurs milliers de substances. La majorité étant issue du règne végétal, on retrouve cependant des composés d’origines différentes, comme les substances minérales ou animales, très controversées.
Ventouses, moxibustion, saignées, ... La médecine Chinoise, en complément du massage, de la pharmacopée, de l’acupuncture et du Qi Gong, utilise de nombreux outils permettant d’optimiser ses résultats et d’être le plus efficace possible dans chaque situation.
Le Qi Gong (prononcez « tchi » « kong ») est une discipline importante de la médecine Chinoise et, de manière plus générale, de la culture Chinoise et de l’hygiène de vie en Chine. Il est l’art de préserver la vie, à travers la respiration, la méditation, la visualisation et le travail corporel en lien avec la circulation des énergies du corps.
L’acupuncture ou acuponcture est un système thérapeutique dont les origines historiques sont très liées avec la tradition médicale chinoise. L'acupuncture consiste en une stimulation de zones précises de l'épiderme : les « points d’acupuncture »
La théorie du Yin et du Yang est l'une des bases les plus fondatrices de la médecine chinoise. Cette théorie pourrait à elle seule expliquer toute pensée ou application de la médecine chinoise, mais également de sa philosophie et de sa spiritualité.
Du point de vue de la médecine chinoise, la vie repose sur trois concepts (Jing, Qi, Shen) appelés San Bao (trois trésors). Ils constituent l'un des fondements de la médecine chinoise et représentent la relation entre les éléments matériels, l'énergie transformatrice et les forces spirituelles.
Le nouvel an chinois est avant tout un nouvel an lunaire. C’est pourquoi sa date change chaque année. Il se trouve généralement entre le 21 janvier et le 20 février. On parle de nouvel an « chinois », pourtant il est également fêté dans de nombreux pays asiatiques. Il s’agit à l’origine d’une célébration des paysans qui se réjouissaient de l’arrivée tant attendue du printemps.
Les ventouses, cupping thérapie ou Hijama, sont une méthode de soin naturel qui a prouvé ses bienfaits depuis des siècles. Aujourd’hui utilisées par de nombreux sportifs de haut niveau, elles reviennent dans l’esprit des gens pour leur simplicité, leur efficacité et leur variété d’actions thérapeutiques mais également pour leurs sensations plaisantes et décontractantes.
Comme chaque année, l'arrivée du printemps est pour beaucoup synonyme de "prise de bec". En effet, près d'une personne sur trois est sujette aux allergies saisonnières. Nommée rhinite allergique par la médecine moderne, plus connue sous le nom courant de "rhume des foins", ce phénomène peut littéralement rendre les saisons invivables pour un bon nombre de personnes.
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