Parmi les cinq branches de la médecine Chinoise, il en est une plus développée et utilisée que les autres, c’est la pharmacopée.
Expérimentée depuis plus de 3000 ans, la pharmacopée dispose d’un extraordinaire volume d’écrits, recensant les différentes substances, leurs modes de préparation, leurs effets, leurs combinaisons, … La pharmacopée Chinoise comprend plusieurs milliers de substances. La majorité étant issue du règne végétal, on retrouve cependant des composés de différentes origines, comme les substances minérales ou animales.
Avec les techniques modernes, on dispose maintenant d’outils permettant d’étudier toutes ces substances et leurs compositions. Cela nous permet encore aujourd’hui d’affiner l’efficacité de la pharmacopée. Nombre de médicaments modernes trouvent d’ailleurs leurs origines dans la pharmacopée Chinoise. Les laboratoires isolent et synthétisent les molécules responsables d’effets thérapeutiques. On constate cependant que bien souvent des effets indésirables et secondaires viennent s’ajouter. Hors, le propre de la pharmacopée est justement de créer un médicament différent pour chaque patient, prenant en compte tout son être, sa maladie et ses symptômes mais aussi les forces et les faiblesses de son organisme. Ainsi, en pharmacopée il est rare de voir deux prescriptions identiques, même pour des patients présentant la même maladie.
Les prescriptions sont le cœur de la pharmacopée Chinoise. Tout l’art du prescripteur est de créer ce qu’on appelle une « formule magistrale ». L’assemblage dans des dosages précis, de plusieurs substances, parfois plusieurs dizaines, agissant toutes en synergie. Ainsi le prescripteur peut anticiper les effets secondaires induits par certaines substances et en ajouter d’autres venant inhiber ou potentialiser les premières.
La préparation des ingrédients est également une étape importante dans la pharmacopée Chinoise. Que ce soit des racines, de l’écorce, des fleurs, des fruits, … leurs effets vont différer selon qu’ils soient bouillis, brûlés, frais, secs, …
Les substances de la pharmacopée Chinoise sont toutes classifiées selon plusieurs critères :
Ainsi lors de la construction de la formule, comme toutes ces qualités peuvent être mélangées, grâce à une substance, on pourra agir sur la formule en accentuant un effet, en le dirigeant, …
Il faut savoir que la pharmacopée Chinoise n’est pas anodine. Elle peut être tout aussi puissante qu’un médicament de médecine moderne. En Chine, dans les hôpitaux, certaines formules sont utilisées dans les services de réanimation, ou sur des pathologies très avancées. Mais chez nous, les formules sont pour la plupart faites pour agir en adéquation avec le corps. L’effet est donc souvent moins immédiat. On cherche comme toujours en médecine Chinoise, à aider le corps dans sa capacité d’auto guérison, sans le contraindre mais en lui apportant les ressources et informations nécessaires à son rétablissement.
En Europe, les réglementations concernant la qualité des substances nous permettent d’accéder à des produits de haute qualité nous interdisant par là même d'accéder à des substances d'origines controversées (cornes de rhinocéros, carapaces de tortues, ...). Nous savons remplacer ces substances, vous pouvez donc être assurés de savoir qu’en France, on ne vous prescrira pas de pharmacopées Chinoises contenant des substances qui nuisent à des espèces protégées ou d'origine douteuse.
L’acupuncture ou acuponcture est un système thérapeutique dont les origines historiques sont très liées avec la tradition médicale chinoise. L'acupuncture consiste en une stimulation de zones précises de l'épiderme : les « points d’acupuncture »
Tout comme pour l’acupuncture, le massage Tuina agit sur le système méridien. Il permet donc non seulement d’avoir une action sur les structures du corps avec des techniques exercées sur les muscles, les fascias ou les articulations mais également, par l’intermédiaire des méridiens, d’agir sur les fonctions plus profondes ainsi que sur les émotions. Il est à l'origine de nombreux systèmes de massage actuels.
Ventouses, moxibustion, saignées, ... La médecine Chinoise, en complément du massage, de la pharmacopée, de l’acupuncture et du Qi Gong, utilise de nombreux outils permettant d’optimiser ses résultats et d’être le plus efficace possible dans chaque situation.
Le Qi Gong (prononcez « tchi » « kong ») est une discipline importante de la médecine Chinoise et, de manière plus générale, de la culture Chinoise et de l’hygiène de vie en Chine. Il est l’art de préserver la vie, à travers la respiration, la méditation, la visualisation et le travail corporel en lien avec la circulation des énergies du corps.
L’acupuncture ou acuponcture est un système thérapeutique dont les origines historiques sont très liées avec la tradition médicale chinoise. L'acupuncture consiste en une stimulation de zones précises de l'épiderme : les « points d’acupuncture »
La théorie du Yin et du Yang est l'une des bases les plus fondatrices de la médecine chinoise. Cette théorie pourrait à elle seule expliquer toute pensée ou application de la médecine chinoise, mais également de sa philosophie et de sa spiritualité.
Du point de vue de la médecine chinoise, la vie repose sur trois concepts (Jing, Qi, Shen) appelés San Bao (trois trésors). Ils constituent l'un des fondements de la médecine chinoise et représentent la relation entre les éléments matériels, l'énergie transformatrice et les forces spirituelles.
Le nouvel an chinois est avant tout un nouvel an lunaire. C’est pourquoi sa date change chaque année. Il se trouve généralement entre le 21 janvier et le 20 février. On parle de nouvel an « chinois », pourtant il est également fêté dans de nombreux pays asiatiques. Il s’agit à l’origine d’une célébration des paysans qui se réjouissaient de l’arrivée tant attendue du printemps.
Les ventouses, cupping thérapie ou Hijama, sont une méthode de soin naturel qui a prouvé ses bienfaits depuis des siècles. Aujourd’hui utilisées par de nombreux sportifs de haut niveau, elles reviennent dans l’esprit des gens pour leur simplicité, leur efficacité et leur variété d’actions thérapeutiques mais également pour leurs sensations plaisantes et décontractantes.
Comme chaque année, l'arrivée du printemps est pour beaucoup synonyme de "prise de bec". En effet, près d'une personne sur trois est sujette aux allergies saisonnières. Nommée rhinite allergique par la médecine moderne, plus connue sous le nom courant de "rhume des foins", ce phénomène peut littéralement rendre les saisons invivables pour un bon nombre de personnes.
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